C’est un phénomène observable, objectif, reproductible et comparable ». Mais on ne peut se limiter à sa seule observation sans simplifier la réalité, insiste-t-il. Une même situation ne déclenche pas les mêmes agissements chez les uns et les autres. Le comportement n’est donc pas un réflexe conditionné. C’est seulement la partie émergée de l’iceberg, à laquelle s’oppose toute la partie cachée : la conduite, champ privilégié de la psychodynamique du travail. Autrement dit, précise le psychiatre, « ce qui se situe du côté de la pensée (intention, motivation, désir, colère, etc.). Notre hypothèse, poursuit-il, est que les gens n’agissent pas n’importe comment, même quand ils ne peuvent pas l’expliquer, mais en fonction de leur histoire et du sens subjectif que la situation a pour eux. »
Issu du dossier "Peut-on changer les comportements ?" du magazine Prévention au travail du CSST et de l'IRSST, télécharger le document pdf.