L’Australie, les Etats-Unis, le Japon, la Norvège et l’UE à 27 (1) ont donc rempli les cases de l’annexe 1 de l’accord et annoncé leur objectif de réduction en 2020 et par rapport à une année de référence, qui n’est pas toujours la même.
Ainsi, l’objectif australien varie entre une hausse de 5% des émissions et une baisse de 25% «en cas d’accord mondial ambitieux», par rapport à 2000. Les Etats-Unis s’engagent à une baisse de 17% par rapport à 2005, à condition que leur législation sur le climat et l’énergie soit adoptée. Le Japon promet de réduire ses émissions de 25% par rapport à 1990. L’UE de 20%, voire 30 en cas d’effort équivalent des pays industrialisés et en développement. La Norvège a aussi signé l’accord, mais n’a pas indiqué d’objectif selon le Meeddm. Il va de -30 à -40% par rapport à 1990 en cas d’accord ambitieux.
Afrique du Sud, Brésil, Chine et Inde se sont engagés à signer l’annexe 2 de l’accord. L’objectif qu’ils annonceront ne consistera pas forcément en une réduction absolue d’émissions de gaz à effet de serre. Ainsi, la Chine prévoit notamment de réduire ses émissions de CO2 par unité de PIB de 40 à 45% par rapport à 2005. L’Inde de 20 à 25%. Le Brésil devrait freiner la hausse de ses émissions de 36 à 39%.
La Corée du Sud prévoit de freiner de 30% la hausse de ses émissions, Singapour de 16% en cas d’accord ambitieux. Le Costa Rica prévoit de réduire ses émissions de 100% par rapport à 2009.
Plusieurs «pays moins avancés» (PMA), ne devant pas fournir d’objectifs de réduction, ont signé l’accord: Bangladesh, Cambodge, Madagascar, Maldives, Mongolie, Namibie, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Pérou et Samoa.
(1) Dans le JDLE «Accord de Copenhague: l’UE officialise son objectif de réduction d’émissions»
Auteur : Victor Roux-Goeken, JDLE
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