A l’opposé de la Scandinavie, de l’Amérique du Nord et surtout du Canada - modèle ultime- où il existe des well-being managers, ( « managers du bien-être » en traduction française ) la France peine à intégrer la composante « prévention » de la santé, de la qualité de vie ou bien-être au travail.
Encore embryonnaire, la prise de conscience est pourtant inéluctable. Deux anglicismes sont passés dans le langage courant, témoignant de la réalité du problème :
- « job strain », facteur de stress combinant une forte pression subie et l’absence d’autonomie dans l’organisation et le choix des méthodes de travail ;
- « burn-out », désignant l'épuisement professionnel, initialement utilisé chez les médecins et les avocats. Parmi les symptômes observés on note : lassitude grandissante, fatigue, épuisement en fin de journée, oublis à répétition, découragement, dégoût de son travail, impossibilité de terminer un travail en cours, troubles du sommeil, agressivité, anxiété…voire des pathologies organiques.
Les titres du dossier :
- Stressés... nombreux !
- Quels sont les risques du stress ?
- Un coût de 20 milliards d’euros par an
- La France à la traîne
- La « Santé Durable ». Kesako ?
- A quand le Curriculum laboris généralisé ?
- De nombreux intervenants au service de la santé des salariés
- Trois questions à Philippe Douillet
Auteur : Hélène Joubert