Renforcement de l'arsenal répressif

Parmi les mesures retenues certaines risquent de frapper plus durement les personnes dont l'activité professionnelle exige qu'ils passent de longues heures sur les routes. C'est notamment le cas du démantèlement des panneaux indiquant la présence de radars fixes et de l'interdiction des avertisseurs de radar avec de lourdes sanctions à la clé : jusqu'à 1.500 euros d'amende et le retrait de 6 points pour la possession d'un tel dispositif.

Alors que se déploie cette nouvelle offensive, les entreprises ont donc tout intérêt à renforcer leurs actions de prévention en direction de leurs employés. Ceux-ci sont, en effet, particulièrement exposés, le risque routier constituant toujours la première cause d'accident mortel au travail.

Outre bien sûr l'obligation de respecter scrupuleusement le code de la route, plusieurs points méritent une attention toute particulière comme la préparation préalable des itinéraires, l'interdiction de téléphoner au volant ou encore l'entretien et le choix de véhicules adaptés aux missions.

Prémunir ses salariés contre les risques

Par des politiques de prévention rigoureuses et dynamiques, les entreprises contribueront de façon décisive à l'effort général de réduction de la mortalité routière. Et dans le même temps, elles se prémuniront contre le risque de voir leurs salariés pris dans les mailles du nouvel arsenal répressif mis en place par l'Etat.

Des ressources pour prévenir et gérer le risque routier professionnel

Pour élaborer une politique de prévention et de gestion du risque routier professionnel, les entreprises peuvent trouver des informations, des conseils utiles, des référentiels ainsi que des campagnes “clés en main” auprès de l'INRS (www.inrs.fr), du Comité de pilotage national pour la prévention du risque routier professionnel (www.risqueroutier-professionnel.fr) ou encore auprès de la SEPR (Société d'édition et de protection route) : www.sepr-route.fr.

Auteur : La rédaction de Point Org Sécurité