Il y a deux ans, lorsque l’analyse de risque chez Natixis a pointé, sans surprendre, la fuite de données comme menace majeure, Nathalie Risacher observait que les moyens pour les salariés de sortir de l’information étaient plus nombreux que ceux censés les en empêcher. Première étape, donc, poser les verrous nécessaires et définir ensuite les différentes restrictions d’usage. « L’objectif de la démarche était de réduire les risques au maximum, tout en permettant aux collaborateurs de continuer à travailler normalement », explique la RSSI. Le webmail, par exemple, est accessible depuis le poste de travail mais au travers d’un client léger Citrix et dans un temps limité. Les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Linkedin, etc.), eux, sont bloqués, exception faite des ressources humaines et de certains chefs de service pour des raisons de recrutement ou de veille. Enfin, le stockage en ligne type Dropbox est proscrit. « Nous avons, par contre, mis en place un système de partage de données sur un cloud privé avec un temps limité et assujetti à une autorisation du responsable du salarié », précise Nathalie Risacher qui ne s’arrête pas là et entame sur-le-champ une démarche de responsabilisation des utilisateurs. « Ils sont souvent le maillon faible, et malgré eux et dans 99 % des cas. » Lire la suite de l'article...
Auteur : Stéphane Bellec, 01net.
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