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Spectaculaire déconstruction d'une centrale thermique près de Bordeaux

Classé dans la catégorie : Risques dans les bâtiments

A proximité de Bordeaux, l'entreprise Colas a procédé vendredi 22 novembre, à une étape importante du chantier de démantèlement de la centrale thermique d'Ambès : le dynamitage d'une des deux unités de production contenant des chaudières de 2.000 tonnes.

Une opération délicate, qui a nécessité une longue préparation, comme nous le confie Jean-François Milleron, directeur déconstruction France du groupe.

Juste trois cent kilos d'explosifs et quelques secondes ont été nécessaires pour abattre les 10.000 tonnes d'acier de la première paire de chaudières, démolies ce vendredi 22 novembre sur le site de l'ancienne centrale EDF d'Ambès (Gironde).

Une opération de démantèlement qui a été longuement préparée par le groupe Colas et qui doit se poursuivre jusqu'au mois de juin 2014. "Sur les quatre chaudières, deux ont été démolies ce vendredi et deux autres le seront au mois de mai. Le décalage est lié aux travaux de désamiantage et de décalorifugeage en amont, afin de réduire à zéro les poussières émises", nous explique Jean-François Milleron, le directeur Déconstruction France du groupe de BTP. "Il y a également des travaux d'affaiblissement de la structure métallique et le carottage de la partie basse en béton, celle qui est minée", poursuit-il.

Un travail impossible pour des machines

Le recours à cette méthode de démolition à l'explosif se justifie par le type de construction : les chaudières, d'énormes machines métalliques de 2.000 tonnes chacune, sont suspendues à la structure, qui fait 50 mètres de haut. "Or, il n'y a pas de machines capables de mettre en sécurité une masse si conséquente à cette hauteur. L'intérêt de la méthode de démolition choisie est de tout ramener à une hauteur plus raisonnable, d'une vingtaine de mètres de haut, pour que l'enchevêtrement de ferrailles puisse ensuite être travaillé avec des pelles mécaniques de forte capacité", explique Jean-François Milleron. Lire la suite de l'article...

Auteur : G.N., batiactu.

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