L’université de Delft aux Pays-Bas a trouvé une solution pour que l’éclairage ne fonctionne qu’au moment où on en a vraiment besoin grâce à des lampadaires intelligents.
L’éclairage public, le grand gaspillage
En France, 9 millions de lampes serviraient à éclairer villes et campagnes, ce qui représenterait 1 260 MW, soit l’équivalent d’un réacteur nucléaire.*
A cette consommation gigantesque s’ajoute le fait que le matériel utilisé dans la grande majorité des villes est obsolète. Toujours selon l’agence, 40 % des luminaires en service ont plus de 25 ans.
En outre, 1/3 du parc a recours à des lampes à vapeur de mercure. Avec 50 lumens/watt, la lampe à vapeur de mercure est la moins efficace des sources d’éclairage public. La réglementation européenne imposera d’ailleurs un retrait du marché de ces lampes à vapeur de mercure haute pression en avril 2015. Les communes auront ensuite 10 ans pour toutes les remplacer par des lampes plus économes en énergie. Les lampes à vapeur de mercure équipent majoritairement les luminaires type « boule » qui éclairent plus le ciel que la terre et participent grandement à la pollution lumineuse.
En effet, les lampadaires perdent jusqu’à 50% de la lumière qui va directement éclairer les étoiles !
L’Ademe estime que le potentiel de réduction de la consommation d’énergie est l’ordre de 50 à 75 %. Une belle marge de progression… Lire la suite de l'article...
Auteur : consoGlobe.