Celui-ci permet de préciser les connaissances scientifiques et met en évidence des effets toxiques de certains nanomatériaux sur des organismes vivants et sur l’environnement. Il souligne aussi la complexité à appréhender les diverses situations d’exposition pour l’homme et l’environnement, ainsi que les limites des méthodologies existantes en matière d’évaluation des risques. Dans ce contexte, l’évaluation spécifique des risques liés aux nanomatériaux est rendue difficile. Au vu du temps qu’elle nécessiterait, l’Agence recommande de mettre en place sans attendre des outils pour mieux maîtriser les risques par un encadrement réglementaire renforcé au niveau européen.
Des nanomatériaux "anciens" existent depuis parfois près d’un siècle et certaines nanoparticules peuvent par ailleurs être produites naturellement. C’est cependant à la fin des années 1990 qu'apparaissent des développements technologiques permettant une forte diversification des applications industrielles. Désormais, les nanomatériaux entrent dans la composition de nombreux produits de la vie courante : cosmétiques, textiles, aliments, peintures, applications médicales, etc. Ce déploiement technologique s’accompagne de travaux relatifs à leur impact sanitaire éventuel, néanmoins de nombreuses questions subsistent quant à leurs effets sur la santé et l’environnement. Ces incertitudes conduisent à des interrogations sur le niveau de maîtrise de ces risques et sur l’encadrement réglementaire approprié. Lire la suite de l'article...
Auteur : ANSES.
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