La nouvelle réglementation porte sur les risques associés à l'utilisation et au rejet de perchloréthylène, le "perchlo", ce solvant utilisé en grande majorité dans les pressings, qui présente des risques pour la santé et l'environnement. Des mesures réalisées par l'Institut national de l'environnement industriel et des risques (Ineris), en 2006 et 2007, avaient montré la possibilité de contamination par le perchlo des appartements situés au-dessus des teintureries. Ces inspections avaient également fait apparaître, dans certaines habitations, des niveaux de risques neurologiques et rénaux préoccupants. "Nous travaillons sur l'impact extérieur, nous n'intervenons pas sur les risques pour les employés", précise Jacques Bureau, directeur à l'Ineris.
Les résultats de l'opération de contrôle n'étaient guère brillants. Sur les 275 installations inspectées, 189 ont reçu des mises en demeure, dont 80 des procès-verbaux, précise le ministère de l'écologie et du développement durable.
Des mesures doivent donc être prises dès 2009. Elles concernent les quelque 5 000 à 6 000 pressings en France, nombre qui tend à diminuer - il y en avait 7 200 en 2004. "Un arrêté va remplacer avant l'été celui du 2 mai 2002, qui réglemente la profession, afin de faire évoluer les obligations que doivent respecter les exploitants de pressings, pour mieux réduire les risques associés à l'utilisation de perchloréthylène. Les prescriptions concernant les machines de nettoyage à sec seront plus sévères que dans l'arrêté précédent", explique Patricia Blanc, chef de service à la DGPR (direction générale de la prévention des risques), qui dépend du ministère de l'écologie.
Action "coup de poing"
"Les pressings qui ont reçu un avertissement ont un délai de trois ou quatre mois pour se mettre en conformité. Il s'agit le plus souvent d'une remise aux normes du système d'aération, dont le coût moyen varie entre 3 500 et 5 000 euros, selon la taille du magasin", explique Mme Blanc.
Autre point, tous les pressings devront faire effectuer, tous les cinq ans, un contrôle par un organisme privé. Il leur en coûtera environ 1 000 euros. "C'est une véritable nouveauté", explique Pierre Letourneur, président de la Fédération française des pressings et blanchisseries (FFPB). Il est également prévu de renforcer la formation et l'information des professionnels.
Cette action "coup de poing" du gouvernement a bousculé les pressings. "Il faut changer nos habitudes et dans certains cas nos matériels mais durcir la législation n'est pas la bonne méthode", prévient M. Letourneur.
Ces changements peuvent coûter cher. Le prix moyen d'achat d'une machine est d'environ 250 000 euros, tandis que le chiffre d'affaires moyen d'un pressing atteint 110 000 euros, précise-t-il. "La crainte est que certains n'arrivent pas à suivre, estime le président de la FFPB, nous essayons de négocier les délais."
Des recherches sont également effectuées sur des produits de substitution au perchloréthylène.
Auteur : Pascale Santi, Le Monde
NICOLAS le :
bonjour,
je n'ai pas de demande mais juste une remarque sur l'article. Il est indiqué qu'une machine de nettoyage coûte 250 000 euro. Il s'agit plus de 25000 euro.
voilà.
cordialement,
loulou le :
Bastia, Haute Corse - Pour une enquête sanitaire sur la décharge de Teghime
Les syndicats Cgt des personnels de la Communauté d'agglomération de Bastia et de la mairie de
Bastia ont lancés l'alerte sur les risques sanitaires encourus par les personnels et les riverains de
l'ex-décharge de Teghjime devenue un quai de transfert d'ordures ménagères exploité aujourd'hui
par le SYVADEC.
Surplombant les quartiers sud de la ville de Bastia, le site de Teghjime abrite depuis bientot un demi siècle, des
tonnes de déchets toxiques.
(métaux lourds, amiante, PCB, boues d'épuration...).
Pourtant des études de cancérologues sur l'impact sanitaire des décharges sont claires et attestent "pour des
populations vivant à proximité d'une décharge une diminution
de leurs défenses immunitaires et donc une disposition accrue à développer un cancer"..
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La CGT Cab après des courriers aux maires réstés sans réponse, a décidé de s'adresser au Préfet
de Haute-Corse responsable des installations classées.(voir site www.cgt-cab.org)
La cgt demande qu'une enquete épidémiologique soit entreprise sur la population riveraine et que des analyses
des sols soient effectués avant toute réhabilitation.
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Si vous êtes d'accord avec l'appel que nous lançons, si vous pensez également que la décharge de Teghime peut représenter une réelle menace sanitaire sur la population bastiaise et environnante, soutenez nous.
Formalisez votre soutien officiel et envoyez nous vos commentaires ou informations complémentaires à :
rogliano@wanadoo.fr
Solidaires :
U Levante - A Manca Naziunale - Via Prugressista - PNC - A Chjama Naziunale - Inseme pè Bastia - Syndicat CGT Lumio - U Taravu - L'Erbaghju - UL CGT Balagne - Cors'Ecunomia - ABCDE - Syndicat CGT de la Mairie de Bastia - Arimba'Golu - Surfrider Foundation Europe - Collectif Medical Corse Santé - Attac-Bastia - Syndicat CGT OPHLM Haute-Corse - Association Nationale de Défense des Victimes de l'Amiante : Fonctionnaires territoriaux - Attac-Bastia - ASSOCIATION PROTECTION DEFENSE DE L'ENVIRONNEMENT DE BOURG FIDELE -Agir pour la santé-géneration écologie corse
lecteur le :
etrange message de la CGT, je pense que l'utilisation de l'espace commentaire n'est pas vraiment un outil de propagande... justifiée ou non.
Se faire respecter doit débuter par le respect des autres