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Prévention du stress post-traumatique chez les policiers

Classé dans la catégorie : Institutionnels

Le 1er volet d’une étude inédite publiée par l’Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST) se penche sur les réactions post-traumatiques des policiers montréalais ayant vécu des événements majeurs et bouleversants dans le cadre de leur travail. Cette étude, une première au Québec, propose des pistes qui permettront de faciliter le dépistage et la prévention de l’état de stress post-traumatique (ÉSPT) chez les policiers.

L’impact du soutien social et de la dissociation

Cent soixante-neuf policiers du Service de police de la Ville de Montréal ont participé, sur une base volontaire, à cette étude qui s’intéresse aux facteurs de risque et de protection en matière de réactions post-traumatiques. Les résultats confirment plusieurs des connaissances actuelles dans le domaine du trauma. En effet, il semble que le développement de l’ÉSPT peut être atténué par des facteurs spécifiques comme le soutien social que la personne reçoit de ses collègues pendant un événement. Le soutien aide les policiers à mieux récupérer. Par contre, si un policier éprouve des réactions dissociatives durant l’événement, par exemple en se sentant détaché de ce qui l’entoure ou en ayant l’impression que tout est irréel autour de lui, il devient susceptible de développer un ÉSPT. Étant donné que les variables associées au développement de l’ÉSPT chez les policiers peuvent potentiellement être atténuées ou prévenues, des interventions spécifiques et adaptées pourraient être élaborées afin de mieux cibler celles-ci et, ultérieurement, de mieux prévenir l’apparition de l’ÉSPT chez les policiers.

Retombées de l’étude

Malgré le fait qu’ils représentent une population à haut risque de vivre des événements traumatiques dans le cadre de leur travail, les chercheurs constatent que les policiers ne sont pas plus à risque d’éprouver un ÉSPT que la population en général.

Les recommandations des chercheurs visent à aider le milieu policier à mettre en place des stratégies susceptibles de favoriser le développement de mécanismes de protection face aux événements traumatiques. L’étude pourrait avoir des retombées importantes pour d’autres groupes de travailleurs confrontés à de tels événements, tels que les soldats, les pompiers, les ambulanciers, les secouristes, etc.

Lire le rapport (pdf).

Source : IRSST

Réactions...

MM's le :

Le Canada a cette très remarquable particularité d'avoir une conséquente avance sur la France... Un moyen simple et efficace (peut-être celà existe-t-il déjà ?) de favoriser gestion de stress, et de mettre l'accent sur tout ce qui peut procurer la sérénité : Favoriser dans ces milieux des disciplines d'art martiaux, tels que l'Aïkido, mais aussi la self défense, pour canaliser leurs ressources, leur énergie, et par exemple aussi le Taï chi, particulièrement efficace pour gérer le stress...
Les groupes de paroles, pour permettre aux agents de verbaliser leur (souffrance), mettre un mot sur ce qui a fait mal, afin de détecter, dépister à temps tout risque de stress post-traumatique, afin d'y remédier en temps et en heure...
une honorable manière de préserver santé et sécurité au travail...

A quand, une telle mesure pour la France ?

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