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Espionnage et infiltration : les Anonymes découvrent le pot aux roses

Classé dans la catégorie : Risques informatiques

En pénétrant les défenses d’une société américaine de sécurité informatique, les activistes du Net ont mis la main sur des correspondances confidentielles, qui lèvent le voile sur des aspects méconnus d’une guerre de l’information.

L’affaire HBGary restera peut-être comme l’une des opérations les plus spectaculaires des Anonymes. En février 2011, ce collectif de hackers parvient à pénétrer le réseau interne de HBGary Federal, spécialiste de la sécurité informatique. L’action est menée en représailles contre le patron de cette société américaine qui menaçait de révéler l’identité de certains membres des Anonymes.

Les hackers mettent la main sur près de 70 000 e-mails, pour la plupart confidentiels, échangés entre les dirigeants de HBGary et certains de leurs clients, parmi lesquels figurent plusieurs agences « à trois lettres » (FBI, NSA, etc.), du gouvernement fédéral américain, de l’armée, d'Interpol, ainsi que diverses sociétés privées.

Les Anonymes finiront par mettre ces courriers en ligne. Une correspondance qui révèle d’inquiétantes pratiques d’espionnage et de manipulations à l’échelle internationale. Certes, il ne s’agit que de soupçons, ces e-mails ne prouvant rien. Mais il y a de quoi avoir froid dans le dos.

Espionnage chinois

Ainsi, Greg Hoglund, PDG de HBGary, faisait circuler en interne, à la fin de l'année 2010 des informations troublantes sur du matériel importé de Chine. Selon des confidences émanant du directeur technique de DuPont - l’un des plus puissants groupes de chimie au monde -, la société aurait reçu de Chine une palette entière de disques durs contenant un passager clandestin : une puce « mouchard ».

Dans le même esprit, selon un cadre de la compagnie, Symantec pèserait soigneusement tous les portables au départ et au retour de Chine pour détecter des composants « espions ». Greg Hoglund ne manquait pas de faire le rapprochement avec deux autres affaires : la fuite, en 2008, de documents internes au FBI mettant en garde contre le danger posé par la prolifération de routeurs Cisco contrefaits, et sur le veto du gouvernement américain à l’acquisition de l’un de ses contractants en sécurité par Check Point (éditeur du pare-feu ZoneAlarm), soupçonné par la NSA d’être une société écran du Mossad.

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Auteur : Nathan Sommelier, 01net.

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