Ces interventions courantes concernent quasiment tous les corps de métiers du BTP. Si banales soient elles, elles constituent autant de sources potentielles d’accidents pour des non-électriciens. Malgré les efforts constants de la profession depuis 20 ans, le risque de mortalité dans ce domaine est quinze fois supérieur aux accidents de travail tous secteurs confondus. Des accidents surviennent majoritairement sur des installations restées sous tension ou non totalement consignées. Ces drames soulignent l’importance de l’application des principes généraux de prévention.
Le décret 2010-1118 du 22/09/2010, transposé dans le Code du Travail, relatif aux opérations sur les installations électriques ou dans leur voisinage, impose à l’employeur, dans certaines situations, de former ses salariés, de les habiliter, et de leur remettre un carnet de prescriptions. Cette nouvelle réglementation touche dès à présent une large population de professionnels non-électriciens du BTP, tels que les peintres, les plombiers, les chauffagistes, les menuisiers…
Obligatoire depuis le 1er juillet 2011, cette réglementation s’appuie essentiellement sur la formation et vise à renforcer la sécurité des 500 000 opérateurs concernés par ce risque. Afin d’accompagner les employeurs du BTP et de les aider dans l’application de la réglementation, l’Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics (OPPBTP) met à disposition des entreprises un vaste dispositif, et rend disponible sur www.preventionbtp.fr, le Carnet de prescriptions BS (avec les 3 fiches modes opératoires), 2 formations, le dossier risque électrique et la lettre de Prévention BTP sur la thématique du risque électrique.
Accéder au dossiers prévention "Prévenir le risque électrique".
Auteur : OPPBTP.
Michel le :