2015 : priorité à la mobilisation de la ressource bois
Avec plus de 665 projets biomasse soutenus par l’Ademe en cinq ans, le bois-énergie continue sa progression. Une croissance qui, depuis 2009, a permis la création de 5 000 emplois sur l’ensemble du territoire. Face à la hausse constante du nombre de chaufferies, les organismes forestiers mettent en place de nouvelles dynamiques, afin de satisfaire les besoins supplémentaires en bois. En 2015, 5 millions de tonnes seront nécessaires pour le bois-énergie, et pour atteindre l’objectif de 23 % d’énergies renouvelables en 2020, ce sont 13 millions de tonnes qu’il faudra sortir de la forêt. Au total, 30 millions d’euros du fonds chaleur 2015 seront dévolus à cette mission.
Baromètre biomasse solide
Avec 91,5 Mtep en 2013, l’Union européenne a une nouvelle fois augmenté sa consommation de biomasse solide, soit 2,9 Mtep de plus qu’en 2012. Une évolution cependant contrastée selon les pays : l’augmentation de la demande en énergie biomasse solide a été particulièrement sensible en France et au Royaume-Uni, et dans une moindre mesure en Espagne et en Italie, tandis que les besoins de certains pays grands consommateurs de bois-énergie comme la Suède ou la Pologne ont eu tendance à diminuer.
Faillite des acteurs du photovoltaïque : que deviennent les centrales ?
Le marché photovoltaïque français accuse depuis 2010 un net ralentissement. Les capacités nouvellement raccordées sont passées de 1 789 MWc en 2011 à 759 MWc en 2013, avec de rudes impacts pour la filière. Le secteur a perdu près de 18 000 emplois, s’établissant à environ 12 000 emplois fin 2013 selon les chiffres de l’Ademe. Dans ce contexte, il est légitime de se poser la question du devenir des centrales solaires lorsque l’un des acteurs de sa construction ou de son exploitation disparaît. Que devient alors la centrale ? Vers qui se tourner en cas de problème ? Quelles sont les garanties ?

Éolien. Les convois exceptionnels : une affaire de spécialistes
Camions, bateaux, barges fluviales, trains : le transport des éléments d’une éolienne depuis l’atelier de fabrication jusqu’au parc peut revêtir diverses formes. Le très haut niveau de compétences et d’investissements exigés pour transporter des composants éoliens à terre ou en mer conduit les entreprises à se spécialiser. En France, elles doivent aussi surmonter des contraintes réglementaires qui pèsent sur les coûts et les délais. Enquête.
Prix du N° 225 : 25 euros en vente sur www.energies-renouvelables.org.
Auteur : communiqué de Observ’ER.