Pour la quatrième année consécutive, l’Organisme professionnel du bâtiment et des travaux publics (OPPBTP) organise la campagne « 100 minutes pour la vie ». Cette nouvelle formule propose désormais des événements de sensibilisation à la prévention des risques, du 30 janvier au 24 avril 2009.
Une opération toujours d’actualité
En 2007, le BTP occupe 8,5 % des salariés mais comptabilise18,2 % des accidents avec arrêt et 29,6 % des décès.
375 événements pour informer et impliquer 30 000 salariés du BTP à la prévention des risques.
L’OPPBTP, conscient que la meilleure démarche de prévention reste une information pragmatique, associée à la responsabilisation de l’ensemble des salariés, organise les événements « 100 minutes pour la vie ». Cette opération sera dédiée à la maîtrise des risques professionnels : les chutes de hauteur ; les risques routiers ; les troubles musculo-squelettiques (TMS) ; les addictions ; les équipements de travail.
Objectif : agir en amont pour éviter que l’accident se produise
Ces événements de 100 minutes sont organisés sur l’ensemble du territoire et les participants aborderont de manière ludique et interactive les principaux risques liés aux accidents du travail.
Informations pratiques
A partir du 5 janvier 2009, les chefs d’entreprise pourront inscrire leurs salariés au 0 820 09 10 12 (n° Indigo 0,118 € TTC /MN )
Ou sur le site www.100minutespourlavie.fr
Les dates des événements dans les régions ainsi que le bulletin d’inscription sont disponibles sur le site.
bocielbleu le :
La meilleure démarche comme le souligne l'auteur reste une information pragmatique, mais alliée à une rigueur militaire.
Le terme peut peut-être un peu choquer. Je le dis d'expérience: lorsqu'un compagnon se retrouve en accident du travail pour une plaie profonde à la main nécessitant la pose de points de suture parce qu'il n'a pas jugé "utile" de porter ses gants(pas "pratique", "perte de temps"...), lui rappeler avec fermeté sa responsabilité vis-à-vis de lui-même et de l'entreprise dans un tel contexte;
Devant des compagnons récidivistes, ne pas hésiter à appliquer les sanctions en vigueur (avertissements, retrait de prime, etc...) pour ne citer que cette mesure. Hélas, c'est une éducation permanente sur le terrain, en fixant les règles et les limites...
C'est une action de longue haleine, qui demande forte ténacité et exigence, mais qui finit par être payant. Lorsque vous procédez de la sorte avec fermeté mais respect, ce sont les compagnons qui les premiers finissent par en être reconnaissants. Car ils prennent conscience que vous pensez à eux.
Cordialement