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La santé comme facteur de compétitivité au travail

Classé dans la catégorie : Général

La santé psychologique au travail constitue un véritable enjeu de société. La prévention des risques psychosociaux en est l’une des récentes illustrations. Managers et dirigeants ont un rôle à jouer pour préserver la santé des salariés.

La santé psychologique au travail constitue un véritable enjeu de société. La prévention des RPS en est l’une des récentes illustrations. Managers et dirigeants ont un rôle à jouer pour préserver la santé des salariés.

C’est une lapalissade : la santé physique et psychologique des salariés est un facteur clé de la compétitivité des entreprises : ce sont les salariés qui sont acteurs de la performance des organisations.

Les récents rapports, études, directives européennes et lois sont là pour nous le rappeler si tant est que nous en ayons un temps douté. La prise de conscience des entreprises est croissante : il est désormais admis que la qualité de vie au travail contribue à l’épanouissement et à l’implication des salariés. Partant, l’amélioration des résultats des entreprises en est une conséquence positive quantifiable.

Des chiffres éloquents :

Selon une étude GALLUP réalisée aux Etats Unis entre 2000 et 2004, le désengagement des salariés au travail aurait un coût. Inversement il y aurait une corrélation entre santé et engagement : les salariés les plus engagés seraient en meilleure santé. Ainsi, 62% des salariés engagés estiment que le travail a des conséquences positives sur leur santé physique. Les écarts selon le degré de motivation s’avèrent encore plus flagrants lorsqu’il s’agit de santé mentale. Ainsi, 78% des salariés engagés estiment que leur vie professionnelle est positive pour leur santé mentale contre 15% chez les salariés désengagés.

A ces chiffres on peut ajouter ceux d’une enquête de l’ANACT de mars 2009 qui met en lumière que 40% des français se déclarent stressés et 60% le seraient du fait de leur travail. L’enquête OVAT de juin 2009 corrobore ces données : 64 % des salariés sont insatisfaits de la gouvernance sociale de leur entreprise, 40% ne sont pas heureux et 50% sont stressés. Entre 50 et 60% des arrêts de travail sont dus au stress.

Des corrélations qui semblent claires :

Les enquêtes sont éloquentes : dès lors qu’on agit sur la qualité de vie au travail, dès lorsque l’on prend en compte la santé on constate une réduction sensible de l’absentéisme, du turn-over, des cotisations arrêts de travail, des coûts liés aux assurances collectives voire aux frais de recrutement des remplaçants. Les bénéfices sont tangibles : l’amélioration du climat de travail est notable, les conflits et dissensions diminuent, la motivation croit tout comme l’engagement et la qualité des prestations. Lire la suite de l'article.

Auteur : Nathalie Barreau, Avocate - Médiatrice sur Village de la justice.

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